mardi 26 avril 2011

Bon Anniversaire a Jean-Marie/B.J.!

Cette annee ton anniversaire coincide avec la fete de Paques!
Je remercie Dieu qui t'a garde toute cette annee. Je me joins a toi et a ta famille pour celebrer le don de la vie et la grace de Dieu envers toi, en tant que frere, pere et epoux.

Bon anniversaire et Dieu te benisse!
Francois

mercredi 12 janvier 2011

Photos souvenirs de la famille 2006




Heritage spirituelle de Tante Mariane

Héritage de Marianne (Tante maternelle)

« Mungu wanje ndagusenga »
Qui d’entre nous n’a pas prié cette prière ? peut-être les Dieudonné et Clémence qui n’ont pas vécu  avec Marianne à Bihogo !
Cette prière était rééllement inspiree par le Saint-Esprit. Marianne a du aussi l’apprendre des religieux ou religieuses missionnaires de l’époque, elle a internalisé la prière et en bon parent nous l’a transmise fidèlement.
Avant de maitriser la priere par cœur, je me souviens que Jean-Marie et moi devions répéter après elle… à genoux sur le lit…tombant, se relevant…
Lorsque nous avions déjà appris la prière par cœur, chaque matin, au lever, Marianne nous rappelait à l’ordre ? As-tu prié le matin, as-tu récité « Mungu wanje ndagusenga » ? Et si jamais on avait oublié, tous les plans devaient s’arrêter. Prier d’abord, le reste ensuite.
C’était la discipline de la maison appuyée par notre papa et notre maman. Mais Marianne était celle qui était plus proche des enfants, c’est donc elle qui nous apprenait à prier, on priait avec elle le matin, chaque fois avant de manger ou le soir avant de dormir. Marianne a beaucoup pris soin de nous, c’est elle qui nous lavait, qui nous portait au dos, nous accompagnait à l’hôpital, nous arrachait les chiques, nous lavait les pieds avant de dormir et soignait les plaies causées par les chiques…Si on avait besoin de se gratter quelque part au dos ou là ou il y a une chique avant qu’elle ne soit arrachée…Marianne était là, toujours souriante, pleine d’humour et réconfortante…
Il y aurait tellement à dire sur Marianne et je suis sur que cela ravive bien des souvenirs enfouis quelque part… mais aujourd’hui, c’est l’héritage spirituel de Marianne qui me revient à l’esprit.

« Mungu wanje ndagusenga, uyu musi naramutse kubwawe, none nguyu umutima wanje ndawuguhaye, n’umubiri wanje ndawuguhaye, ivyo nza gukora vyose ndabiguhaye,
umpagarikire rero, mbe nkore mu maso yawe, ivyo ushobora gushima, Amina. »

I. Mungu wanje ndagusenga.

La première action au début de chaque journée devrait être de se tourner vers notre créateur. Saviez-vous que l’auteur de votre vie a besoin d’une relation personnelle réelle avec Lui ? Tout comme notre père qui nous a engendré (ou notre mère) a besoin de nous, de même notre père céleste a besoin que nous soyons pour lui des enfants et qu’il soit pour nous un père. Ainsi vivre sur cette terre sans prier Dieu, c’est comme vivre en ignorant complètement l’existence de nos parents. C’est se lever le matin, faire ses programmes sans même penser à eux, c’est se lever le matin, ne pas les saluer, et ne pas s’intéresser ni à eux, ni à leur vie. Le plus grand besoin d’un parent, c’est de savoir, chaque jour, l’état de ses enfants. Les voir si possible, les entendre au téléhone peut-être, avoir de leurs nouvelles de toute manière. Peu importe les circonstances, les problèmes, les souffrances, les joies…C’est la relation qui compte. Etre enfant pour ses parents, et leur permettre ou leur donner des occasions d’être parents, de nous exprimer leur amour et attention. En effet, c’est à travers la relation que s’exprime l’amour. Il n’ y a pas d’amour sans relation.

Le premier commandement comme nous le savons tous, c’est d’aimer Dieu.
La Bible nous dit que nous devons aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée….Matt. 22 :37,38

Mais j’aime encore cela en Kirundi. Le premier commandement nous dit :
« Usenge Mungu wenyene gusa umukunde rwose » (ancienne version : les premiers missionnaires utilisaient le terme « Mungu » qui n’est plus usité depuis un certain temps, à la place de « Mungu », le terme « Imana » est plutot utilisé.
Adorer Dieu seul, l’aimer de toute notre force et notre âme.


  1. Aimer Dieu.

La plus grande expression d’amour s’évalue par le temps que l’on consacre à celui qu’on aime. Quel temps consacres-tu à Dieu ?
La question peut être : comment consacrer du temps à Dieu ? A t il vraiment besoin de moi ? Il est lui-même maître du temps, a-t- il vraiment besoin de mon temps ?
Oui, il a besoin de toi comme un parent a besoin de son enfant. Imagine toi si tu devais mettre au monde tes enfants et que ce soient d’autres qui s’en occupent, les nourrissent et accaparent leur attention ? au point que tu sembles ne pas compter dans leur vie ? Ne serais-tu pas vexé et malheureux de les entendre te dire qu’ils peuvent vivre sans toi ?…
De même Dieu est triste de nous voir lui exprimer notre indépendance de Lui. Souvent nous le lui montrons sans le lui dire, mais il y en a même qui poussent l’audace plus loin et le lui disent ouvertement !
Je disais plus haut que le meilleur cadeau que l’on puisse donner à quelqu’un est son temps. Les Anglais ne disent-ils pas que le temps c’est de l’argent !
Un peu de temps alors à Dieu si on l’aime. Juste le temps des salutations, le matin et le soir tout au moins ! Le temps de penser à son amour, sa bonté, sa patience, sa miséricorde, … Le temps de lui parler, lui exprimer notre reconnaissance pour tout, lui dire que nous croyons en lui, en son amour, en sa provision pour notre vie ici sur terre. Lui dire que nous l’aimons en retour et que nous voulons lui plaire, faire ce qu’il veut.
...A suivre...

jeudi 6 janvier 2011

MARIANA





Ce tableau que j'ai peint me rappelle ma tante Mariane. Muribuka ingene ya bombeka urutamyi, igikwashu cabuze akadutiza uruhindu. Ico Kirago kirabibutsa Bukuru ariko wewe cari icibihubahuba, ututaro rwokugosara amasaka. Irya ambiance yibigo yari spéciale. Ingene twagwanira umwuko wogucumba igikandu cimpeke kugira duhure ibiharage vuba atamabavu. Ndibuka mama Françoise ari ibihogo tukajana kwamura ikawa dutashe tugasanga bariko baragana. Tugire ukwo dushobora twibukanye ces mements kuko abana bacu barakeneye kuronka histoire